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Si Ferrières m’était dessiné

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Touché par le charme de notre village, John Terry (1917 – 1998) après un long périple à travers l’Inde du Nord, de l’Ouest en Est, y a vécu pendant vingt années tissant des liens avec les habitants.

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Description

Touché par le charme de notre village, John Terry (1917 – 1998) après un long périple à travers l’Inde du Nord, de l’Ouest en Est, y a vécu pendant vingt années tissant des liens avec les habitants.

Ancien officier de l’armée des Indes, il devint un des spécialistes de l’architecture indo-islamique qu’il analysa méthodiquement’. Il s’intéressa aussi à l’habitat rural de ces pays. II reste dans nos mémoires car il participa avec grande compétence aux activités de la commune, aux manifestations culturelles qu’il anima souvent.
A l’occasion des trente ans de notre association, nous évoquons cette personnalité attachante. En effet, John Terry donna, en 1994, à l’ARS l’autorisation de publier des dessins représentant les monuments et maisons anciennes de notre cité. Nous rééditons en grand format ces vues au tracé rigoureux. Ce travail mérite d’être connu et diffusé. Nous lui offrons, en souvenir de la glycine débordant du mur de sa propriété et qui embaumait au passage les amateurs de vieilles pierres, quelques vers écrits par un poète du Parnasse, Edouard Grenier :

 

O glycine, pâle glycine

Que j’aime tes rameaux tordus,

Tes fleurs où l’abeille butine

Et tes longs festons suspendus.

Jeannine Bonnefoy
ARF juin 2015

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